REGROUPEMENT DE CRÉDITS

Réduisez vos mensualités jusqu'à -60%*

Comment augmenter son reste à vivre ?

05/10/2022

Vous souhaitez souscrire un crédit, consommation ou immobilier, la banque va d’abord devoir évaluer votre taux d’endettement, votre capacité d’emprunt et, pour cette dernière, votre reste à vivre. Si celui-ci ressort insuffisant du calcul, vous aurez alors deux options : renoncer à votre projet ou trouver un moyen d’augmenter votre reste à vivre.

Pour ce faire, il faut d’abord comprendre en quoi consiste le reste à vivre, comment le calculer précisément, pour ensuite mettre en place les solutions adéquates pour l’augmenter.

Devissima est un comparateur de crédits en ligne. Nos experts vous présentent le reste à vivre et vous donnent leurs conseils pour augmenter celui-ci.

 

 

Qu’est-ce que le reste à vivre ?

Le reste à vivre est défini de deux manières différentes par les banques et la commission de surendettement de la Banque de France.

 

Le reste à vivre d’après les organismes de crédit et les banques

 

Si vous souhaitez obtenir un crédit, l’établissement prêteur va d’abord vérifier que vous bénéficiez de la capacité de remboursement et du reste à vivre suffisant pour vous acquitter sans risque, sur le long terme, de votre mensualité.

Le reste à vivre correspond donc à la part de vos revenus disponible pour payer vos autres charges (fixes et variables) après avoir déduit le montant de vos mensualités de crédits et autres remboursements de dettes.

 

Le reste à vivre d’après la commission de surendettement de la Banque de France

 

La commission de surendettement de la Banque de France définit le reste à vivre d’une manière un peu différente.

Le reste à vivre représente la part insaisissable de vos revenus dans le cadre du remboursement de vos dettes. Cette part insaisissable – règlementée par le code de la consommation L.731-1 et L.731-2 – doit permettre de faire face aux dépenses incompressibles comme le loyer et les factures d’énergie.

De cette manière, le reste à vivre ne peut être inférieur au RSA et sera pondéré en fonction du nombre de personnes dans le foyer.

 

 

Comment calculer son reste à vivre ?

 

Quels sont les revenus pris en compte ?

 

Les revenus pris en compte sont toujours les revenus stables et pérennes

  • salaires provenant de contrats en CDI ou d’un poste titulaire à la Fonction Publique
  • revenus fonciers et rentes
  • revenus d’une profession libérale (3 à 5 ans d’activité préalables)

 

En revanche, des allocations (CAF, chômage…), une pension alimentaire reçue, un salaire d’un contrat en CDD… ne seront pris en compte que si la période de remboursement du crédit est inférieure à la durée de perception de ces revenus. Et encore, cela dépend des organismes de financement.

Ne seront pas pris en compte, les primes non contractuelles, les revenus d’un auto-entrepreneur qui vient de se lancer, ou les allocations familiales et pensions alimentaires pour des enfants qui auront atteint leur majorité avant la fin de la période de remboursement de l’emprunt.

 

Quelles sont les charges prises en compte par les banques et la commission de surendettement ?

 

Pour les banques, seuls entreront en compte les dettes et crédits :

  • Prêt immobilier,
  • Crédit consommation,
  • Découvert,
  • Remboursement en plusieurs fois
  • Dettes personnelles

La commission de surendettement de la Banque de France y inclura également les dépenses contraintes absolument nécessaires, comme le loyer et les factures d’énergie.

 

La formule pour calculer son reste à vivre

 

Montant total des revenus fixes – montant total des charges fixes = reste à vivre

 

Le reste à vivre idéal s’élève à 750 € / mois par adulte, 900 € pour un couple et 150 € par enfant. Par conséquent, pour une famille de 4 personnes (couple + 2 enfants), le reste à vivre devra s’élever à 1 200 €.

 

 

Pourquoi connaître son reste à vivre ?

Il est toujours utile de connaître son reste à vivre. Cela permet de bien tenir son budget. Vous connaissez la somme disponible pour vos différents achats (essentiels ou non), ainsi que votre épargne (sécurité et/ou projet).

En outre, si vous souhaitez faire une demande de prêt immobilier ou crédit à la consommation, le reste à vivre sera un facteur pris en compte dans l’octroi ou le refus de l’emprunt.

Pour cette raison, mais aussi pour écarter les risques de surendettement ou de découvert et donc de frais inutiles, connaître son reste à vivre, suivre ses comptes et se fixer un budget par poste de dépenses, sont les clés de finances saines et d’une vie plus sereine.

 

 

3 solutions pour augmenter son reste à vivre

Toutefois, bien connaître son reste à vivre et tenir son budget ne sont pas toujours suffisants quand les aléas de la vie s’en mêlent ! Il faut alors pouvoir trouver un moyen d’augmenter son reste à vivre, surtout si vous avez besoin d’un crédit supplémentaire.

Pour augmenter son reste à vivre, vous allez devoir jouer sur les deux principales variables du calcul : les charges et les revenus.

 

Baisser ses charges fixes et variables

 

Vous avez calculé votre reste à vivre et établi un budget maximum sur la base de vos dépenses mensuelles moyennes. Même si vous vous y tenez, il est possible que vos dépenses soient trop nombreuses et/ou trop élevées.

 

Les charges fixes. Les principales charges fixes sont composées des remboursements de crédits, des factures d’énergie, du loyer (ou crédit immobilier), ainsi que des assurances obligatoires.

Vous pouvez ainsi renégocier votre crédit immobilier et demander une baisse des mensualités de crédits.

En ce qui concerne le loyer, même si la démarche entraîne un coût qu’il faudra pendre en compte, il faut considérer l’option de déménager dans un bien au loyer inférieur.

Quant aux fournisseurs d’énergie et aux assureurs, il est aujourd’hui possible d’en changer assez facilement. Alors n’hésitez pas à faire des demandes de devis, en recourant par exemple à des comparateurs en ligne. Vous pourrez ainsi baisser de quelques euros chaque poste de dépense.

 

Les charges variables essentielles et non-essentielles. Il est relativement facile de diminuer les charges non-essentielles : résilier tout abonnement qui n’est pas indispensable, renoncer à certaines sorties même temporairement, acheter des vêtements sur Vinted plutôt qu’en magasin…

Les charges essentielles sont plus difficiles à optimiser, mais cela reste toujours possible : changer d’enseigne de supermarché (par exemple au profit d’un hard discounter), limiter l’utilisation de son véhicule pour consommer moins de carburant (par exemple en faisant du covoiturage), sont deux solutions assez faciles à mettre en place.

 

Les astuces budget de Foxy. Pour d’autres astuces budget, vous pouvez consulter le blog Le renard argenté qui en propose de nombreuses pour différents types de budgets.

 

Augmenter ses revenus

 

En plus d’optimiser ses dépenses (fixes, variables, essentielles ou non), il est toujours utile de trouver un moyen d’augmenter ses revenus. Les solutions sont nombreuses mais varient (bien entendu) d’une situation à l’autre.

Si un salarié peut envisager de demander une augmentation (une bosse astuce consiste à se former en parallèle sur une nouvelle technique pour justifier la demande), un fonctionnaire ne pourra pas l’obtenir, et encore moins une personne actuellement sans emploi.

Vous pouvez également proposer des services en dehors de vos heures de travail. Nous avons tous un talent : donner des cours particuliers à des élèves en difficultés, faire des petits travaux (peinture, nettoyage, jardinage, repassage…) pour une personne âgée ou avec des difficultés de mobilité (même temporaires), une affinité avec les enfants qui permet de proposer quelques heures de baby-sitting…

Aujourd’hui, de nombreuses plateformes permettent de proposer ses services en toute transparence.

Une autre option consiste toujours à faire du tri chez soi et revendre des objets ou vêtements dont nous n’avons plus l’utilité. Cela permet aux uns d’augmenter leurs revenus, aux autres de baisser leurs dépenses.

 

Regrouper ses crédits en baissant la nouvelle mensualité unique jusqu’à -60 %

 

Si vous avez plusieurs crédits en cours de remboursement, ces différentes solutions peuvent ne pas suffire. Une autre solution s’offre alors à vous : le regroupement de crédits.

Cette opération bancaire permet

  • de baisser jusqu’à -60 %* ses mensualités de crédits – vous augmentez alors directement votre reste à vivre,
  • de financer un nouveau projet (sans devoir souscrire un crédit supplémentaire).

 

Comment ?

Concrètement, un établissement prêteur (souvent une banque spécialisée) va solder d’un coup vos différents emprunts et mettre en place un prêt de substitution.

La durée de ce prêt est alors allongée afin de permettre une baisse significative de la mensualité de crédits.

A noter. Il faut savoir que l’allongement entraîne une augmentation du coût total. Tout est ici question de besoins et de priorités. Pour limiter cet effet négatif, il est conseillé de recourir aux services d’experts qui pourront vous conseiller pour obtenir l’offre de prêt la mieux adaptée à vos besoins et objectifs.

Dans le cadre d’un regroupement de crédits, il est également possible de demander une trésorerie complémentaire. Cette somme, qui servira à financer votre projet ou besoin, ou encore à reconstituer une épargne de sécurité, est alors directement intégrée au prêt de substitution et son remboursement inclus dans la nouvelle mensualité unique.

En souscrivant un regroupement de crédits, vous allez donc pouvoir augmenter votre reste à vivre et/ou financer votre nouveau projet en toute sécurité.

 

Pour obtenir la meilleure offre de prêt, faites la simulation de rachat de crédits en ligne sur le comparateur de Devissima. Sous 24h** un expert vous recontacte avec une réponse de principe.