C’est officiel, la rentrée est arrivée. Devant le portail, vous regardez votre courageuse progéniture avancer fièrement dans la cour de l’école. Séchant une larme ou poussant un « ouf » de soulagement (ça dépend des cas), vous vous dites qu’investir comme vous l’avez fait dans cette rentrée était une bonne chose. C’est important l’éducation de vos enfants. Vous voulez leur assurer le meilleur avenir. Pourtant, dès que vous commencez à faire vos comptes pour le mois de septembre vous vous apercevez que cette rentrée de CP a eu un impact sur votre budget. Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle… La mauvaise, c’est que vous n’en avez pas fini avec les rentrées coûteuses. La bonne, c’est qu’il existe des aides et solutions adaptées aux différentes situations.
Le budget de la rentrée à partir du CP
Les chiffres.
D’après l’étude annuelle de la Confédération Syndicale des Familles publiée le 18 août, les familles ont vu leur budget moyen pour la rentrée scolaire 2020 bondir de 6,2 % par rapport à 2019, alors que les autres années celui-ci suivait l’inflation.
Les plus fortes hausses sont de 11,41 % pour le CP et 12,83 % pour la 6e, soit deux années charnières pour lesquelles les parents ont tendance à faire davantage d’investissements.
La cause globale d’après cette étude serait la crise sanitaire et plus particulièrement le confinement vécu de mars à mai, et redouté pour l’avenir, qui ont quelques conséquences directes.
- Des listes plus longues pour s’assurer que les enfants aient tout le matériel à disposition en cas d’école à la maison.
- La présence plus importante du numérique dans celles-ci. Le confinement a pointé plus encore la fracture numérique et induit des inégalités supplémentaires dans cette période où faire l’école à domicile sans un ordinateur ou une tablette, une connexion stable et une imprimante, s’est avéré compliqué à quasiment impossible.
- Un effet psychologique, consistant dans la réassurance des parents qui, en période de crise, veulent investir dans les études de leurs enfants, voire dans le simple fait de leur faire plaisir pour compenser des moments difficiles.
Les aides.
L’allocation de rentrée scolaire (ARS) de la CAF a été versée le 18 août dernier et revalorisée de 100 € pour les familles qui peuvent en bénéficier.
Si vous souhaitez en faire la demande, voici à titre indicatif les plafonds de ressources 2018 pondérés en fonction de la situation familiale au 31 juillet 2020, et les montants par enfant.
- 1 enfant : 25 093 €
- 2 enfants : 30 884 €
- 3 enfants : 36 675 €
- Par enfant de plus ; 5 791 €
Montants :
- 469,97 € pour un enfant âgé de 6 à 10 ans (au lieu de 368,84 € en 2019)
- 490,39 € pour un enfant âgé de 11 à 14 ans (au lieu de 389,19 € en 2019)
- 503,91 € pour un enfant âgé de 15 à 18 ans (au lieu de 402,67 € en 2019)
Le coût des études supérieures
Vous avez survécu à 15 rentrées scolaires et votre ado’ devient progressivement un adulte. Il ou elle aura bientôt 18 ans, le permis, le droit de vote… et sa rentrée dans le supérieur avec tous les frais inhérents. De quoi faire passer la rentrée de CP pour une petite joueuse. Aujourd’hui, il faudra payer l’inscription à l’université ou dans une école supérieure, le matériel informatique personnel et plus performant devenu totalement indispensable à ce stade, et, cerise sur le gâteau, le logement dans une autre ville avec toutes les charges que cela comprend (loyer, taxe d’habitation, eau, gaz, électricité, nourriture, connexion internet, transports). En outre, soyons honnêtes, il semble peu probable que vos ado’ renoncent aux sorties et hobbies pour autant.
En chiffres.
Le 24 août, l’UNEF a publié son classement des villes universitaires en fonction du coût de la vie étudiante, du prix des loyers et du coût des transports.
Ce rapport pointe notamment une augmentation de 3,69 % du coût de la vie étudiante au niveau national et dans toutes les villes étudiantes, avec d’importantes différences d’un territoire à l’autre. Au niveau des dépenses mensuelles moyennes, sans surprise, la ville la plus chère avec 1318,31 € est Paris, quand Limoges est la moins chère avec 790,75 €.
En ce qui concerne le financement des études, l’UNEF indique que seulement 26,37 % des étudiants bénéficient d’une bourse dont le montant reste inférieur à ce qui pourrait être nécessaire.
Les aides.
Sans conditions de ressources et sans caution parentale ou d’un tiers, l’Etat peut se porter garant d’un prêt étudiant pour faciliter son obtention. L’emprunt contracté auprès d’une banque partenaire sera à rembourser de manière différée après la fin des études, avec la possibilité d’opter pour un remboursement partiel pendant les études. Son montant maximal est de 15 000 € pour une durée minimale de 2 ans, mais il existe de nombreuses autres aides financières et bourses mises en place pour les étudiants.
Comment équilibrer ou sauver son budget à la rentrée ?
Une majorité de petites astuces sont bien connues des familles qui les pratiquent déjà d’après les études mentionnées plus haut.
- D’abord, on le sait, la tentation est grande pour les parents de faire plaisir à leurs enfants pour cette rentrée en vue de compenser les privations diverses qu’a induit le confinement. Néanmoins, lorsque le budget est serré, on doit se demander si tel objet ou telle marque est bien nécessaire.
- La plupart des parents font leurs courses de rentrée longtemps à l’avance ou sur des sites en ligne, et c’est là un premier moyen simple de faire des économies en profitant des promotions.
- Penser durable peut également s’avérer économique. Les enfants grandissent vite, c’est un fait, donc dans des friperies ou sur les sites d’annonces en ligne (Vinted, le Bon Coin), il est facilement possible de trouver vêtements et chaussures quasiment neufs à des prix largement inférieurs.
- Faire une demande pour les différentes aides mentionnées si on pense pouvoir y avoir droit.
Il ne s’agit néanmoins ici que de petites économies… Pour un couple avec 3 enfants scolarisés, la rentrée peut s’avérer être un véritable calvaire en fonction de leurs revenus et des aides dont ils pourront bénéficier.
Si l’on n’a pas ou peu d’autres emprunts en cours, le crédit à la consommation peut être une solution transitoire efficace.
Lorsqu’on a déjà plusieurs prêts en cours, le rachat de crédits peut s’avérer une solution intéressante à plus long terme. Celui-ci va permettre de faire baisser jusqu’à 60% ses mensualités* en rassemblant en un seul prêt de substitution, dont on modulera la durée et donc le coût global, ses différentes dettes et créances.
Vous pouvez comparer les différentes solutions de crédits et de regroupement de crédits sur le comparateur Devissima. La simulation en ligne est gratuite et sans engagement. Des spécialistes étudient les informations que vous leur transmettez pour vous proposer leur solution en fonction de votre situation.
