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Les taux des prêts immobiliers : la stabilisation se confirme

21/08/2017

La stabilisation se confirme

La moyenne des taux d’emprunt des crédits immobiliers a atteint les 1,55% au mois de juillet de cette année. Elle est calculée en prenant en compte les crédits toutes durées confondues et hors coût des sûretés. L’étude menée par Crédit Logement/CSA confirme qu’elle est en baisse d’un point de base, c'est-à-dire 0,01% sur un mois. La tendance constatée au deuxième trimestre est que la remontée des taux entamée ces derniers mois a laissé la place à une lente hausse n’excédant pas un point de base. Selon les experts du secteur, celle-ci serait plus le résultat d’une déformation de la production qu’une véritable augmentation. En bref, le rapport de l'Observatoire Crédit Logement/CSA précise qu’elle ne concerne que les crédits dont la durée est la plus courte. Ainsi, il note que les taux sur une période de 15 ans ont baissé en juillet de deux points de base, passant de 1,41% à 1,39%, ceux sur 20 ans restent stables à 1,60%, tandis que les taux sur 25 ans gagnent également un point de base passant de 1,88 à 1,87%. En comparaison avec le mois de juillet 2016, la moyenne des taux d’emprunt sur 25 ans est plus basse de trois points, tandis que celle des autres crédits plus courts est en hausse de trois points de base. A la finalité, ce sont les primo-accédants qui ressortent gagnant, puisque n’ayant pas ou peu d’apport, les crédits qu’ils contractent sont bien plus longs dans la durée. La moyenne de la durée des prêts a été établie à 217 mois par la même étude Crédit Logement/CSA.

Les primo-accédants et les renégociations sont freinés

Si la fin de la baisse des taux implique une ruée des particuliers vers l’accès à la propriété, il n’en reste pas moins que les prix du marché de l’immobilier s’enflamment. Là encore ce sont principalement les primo-accédants qui sont touchés par cette situation, leur pouvoir d’achat étant limité. Les logements des grandes villes, où les prix ne cessent d’augmenter, leur sont le plus souvent inaccessibles. La croissance de l’encours des crédits à l’habitat quant à elle se porte bien. La Banque de France a publié les chiffres du mois de juin, elle atteint + 6,0% sur une période d’un an. Comparé à la même période de douze mois sur les deux années précédentes, c’est une hausse de 0,3 points. Ce chiffre est donc le plus haut depuis mars 2012. Par contre sur le mois de juin uniquement, la production de crédits à l’habitat est en baisse, avec 20,7 milliards d’euros contre 24,9 milliards d’euros au mois de mai. La Banque de France précise que si l’on ne prend pas en compte les renégociations de crédits,  les nouveaux prêts à l’habitat sont aussi nombreux en juin qu’au mois de mai. La hausse des taux a également entraîné une chute des renégociations de crédits.  En juin, elle ne représente plus que 33% des nouveaux crédits alors qu’elle était encore à 42% au mois de mai et même 62% en janvier de cette année. Pour que l’opération de renégociation soit encore rentable, seuls les prêts souscrits au début de l’année 2016 sont concernés. Les banques, ayant actuellement  déjà atteint leurs objectifs de production, seront certainement plus attentives jusqu’à la fin de l’année, à la rentabilité des nouveaux dossiers de crédits.