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Crédit immobilier : quel bilan à la fin 2017 ?

17/11/2017

Des taux stables et une demande qui repart timidement

Dans un contexte de reprise de la demande en matière de crédit à la consommation en ce mois de novembre, les taux affichent une légère baisse. En effet, après avoir chuté de 25% au troisième trimestre 2017, le nombre de dossiers affiche un rebond de 15% à la fin du mois d’octobre. La part des renégociations de crédits reste faible dans ce pourcentage puisqu’elle n’atteint que 5%. Encouragés par ce regain de dynamisme, les banques et les établissements prêteurs ont renoncé à augmenter les taux. Seule une minorité d’entre elles ont augmenté les taux de 0,05% à 0,10%. Mais cette faible augmentation a été contrebalancée par la baisse du même ordre appliquée dans d’autres enseignes spécialisées du crédit immobilier. Et pour certains des dossiers les plus solides, les banques n’ont pas hésité à faire un geste conséquent en faveur des emprunteurs. De façon générale, au début du mois novembre, les taux s’établissent à 1,45% pour une durée d’emprunt de 15 ans, à 1,65% sur 20 ans et à 1,85% sur 25 ans. En ce qui concerne la durée moyenne d’emprunt, celle-ci est estimée à 217 mois à la fin octobre 2017.  La prolongation du PTZ  et du dispositif Pinel pour quatre ans ainsi que la mise en application du Plan Logement par le gouvernement ont rassuré à la fois les primo-accédants et les futurs investisseurs. Plus confiants, les particuliers n’hésitent plus pour concrétiser leur projet d’achat immobilier. Cependant, la relative baisse des taux ne suffit toujours pas à compenser la hausse des prix au mètre carré dans la plupart des régions françaises.

Quelles prévisions pour 2018 ?

L’année 2017 se finit sur des chiffres de production records avec un encours des crédits immobiliers qui atteint les 200 milliards d’euros. Néanmoins, la tendance a été fluctuante tout au long de l’année surtout en matière de demande. Après un premier trimestre particulièrement dynamique, elle a ralenti pour ne repartir qu’à la fin du mois d’octobre. Les prévisions pour 2018 restent encore floues à l’heure actuelle. Si la plupart des courtiers et des experts tablent sur une hausse des taux inévitable, son ampleur reste difficile à définir. Les premiers mois devraient toujours permettre aux particuliers de bénéficier de conditions d’emprunt favorables. Pour ce qui est de la suite, tout dépendra de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui pourrait augmenter les taux à l’horizon 2018. En effet, contrairement aux autres grandes banques centrales comme la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre qui ont gonflé les taux directeurs, la BCE avait préféré la stabilité. Une politique qui changera très certainement une fois que l’objectif des 2% d’inflation sera atteint. Un changement de cap de la part de la BCE conduira probablement à un retour au 2% de taux d’intérêt pour les crédits sur vingt ans. En ce qui concerne les prix au mètre carré sur le marché de l’immobilier, la hausse annuelle est chiffrée à 3,3% en 2017. Les experts misent sur une progression moyenne de 3% en prévision pour l’année 2018.